Le concept du bien-être est tellement subjectif qu’il est impossible de décrire à quoi il peut ressembler. Chacun de nous à des besoins différents qui évoluent au fil du temps et de nos expériences.
Néanmoins nous pouvons dire que le bien être est associé au fait de se sentir bien physiquement, mentalement, et émotionnellement.
Comment est-ce possible de trouver cet équilibre ? Et comment peut-on le
maintenir ?
Les 3 dimensions bien-être
L’aspect physique
C’est celui qui est, la plupart du temps, prioritaire. C’est pourquoi nous nous souhaitons d’être en bonne santé. Il est difficile d’aller bien lorsque nous trimbalons des douleurs ou des freins corporels, comme un membre blessé ou des problèmes de digestion. Nous avons de nombreux exemples de personnes en situation de handicap physique qui vivent très bien avec cela mais cela demande souvent un temps d’adaptation.
En revanche, quand notre corps se porte bien, c’est beaucoup plus facile de parler de bien-être.
Comment atteindre le bien-être physique ?
Nous vivons dans une société qui ne nous apprend pas vraiment à interagir avec notre corps. Or, il est notre meilleur ami, celui avec lequel nous allons faire tout ce chemin de vie jusqu’au bout. Il est donc primordial d’y faire attention et d’être à son écoute. Pour ce faire, il est indispensable d’apprendre à connaître les fonctionnements de son corps : ses particularités, ses forces et fragilités. Pour cela, il est judicieux d’apprendre à l’écouter st surtout l’interroger.
Comment communiquer avec son corps ?
Notre corps interagit en permanence avec nous. Car même s’il ne parle pas avec nos mots, il parle avec ses propres maux qui sont un moyen pour lui d’exprimer ce qui ne lui convient pas. Les maladies sont des messages du corps.
Selon l’endroit où elles se situent, le message est différent. C’est ce que l’on appelle le somato-émotionnel.
Dans un contexte de bonne santé, le seul moyen d’entendre votre corps est de l’interroger. Pour cela vous pouvez lui poser des questions et attendre sa réponse qui se fera sentir sous forme de sensations.
Par exemple, si vous demandez à votre corps : « est-ce que tu veux aller te reposer maintenant ? » et que vous percevez une sensation de relâchement, c’est sa façon de vous dire « oui ». Si en revanche, vous sentez de la contraction, c’est un « non ». En énergétique, nous parlons de lourd ou léger. Si quand vous interroger votre corps vous sentez de la lourdeur c’est que ce n’est pas bon pour lui; si c’est de la légèreté, c’est que cela contribuera à son bien-être.
Ce formidable outil de questionnement est formidable. Il est simple à utiliser et peut se pratiquer avec tout :
- Corps, veux-tu manger maintenant ?
- Corps, veux-tu aller marcher ?
- Corps, as-tu envie d’aller à ce repas de famille ?
- Corps, veux-tu faire l’amour avec cette personne ?
Vous l’avez compris, si la sensation est légère et relâchée, c’est positif pour vous. Si, au contraire, la sensation est lourde et contractée, c’est que cette option ne contribue pas au bien-être de votre corps.
Pour être atteindre un bien-être physique durable, il est recommandé d’avoir une bonne connaissance de son corps, de communiquer en permanence avec lui et d’avoir une boîte à outils adaptée pour lui venir en aide quand il exprime un déséquilibre.
Entrainez-vous, vous vous y retrouverez grandement !
L’aspect émotionnel
Les émotions sont une réaction, une stimulation naturelle affective face à ce qui nous arrive. Elles peuvent être internes ("je ressens de la tristesse au en moi") ou externes ("ce film me rend triste"). Si nous ne les maitrisons pas, elles peuvent être synonymes de tsunami, en particulier chez les personnes hyper-sensibles.
Tout comme le corps, il est important de connaître les émotions qui nous traversent et surtout de savoir comment nous pouvons réagir face à telle ou telle émotions.
Il y a 4 émotions de base et leur utilité :
- La joie : expression du bien-être, du plaisir
- La colère : exprime la défense de son territoire
- La peur : elle sert à affronter un éventuel danger
- La tristesse : c’est l’émotion du deuil
Poussée à l’extrême, ces émotions peuvent devenir invalidantes. La colère peut se transformer en violence, la peur en anxiété ou en angoisse et la tristesse en dépression.
La plupart des personnes sont influencées par leurs émotions. Avec une bonne connaissance de soi et de son centre émotionnel, l’individu est beaucoup moins impacté par ces émotions.
Comment maitriser ses émotions ?
Pour savoir ce qui déclenche ces émotions en vous, posez-vous ce type de questions :
- Qu’est ce qui me fait peur ?
- Qu’est ce qui me met en colère ?
- Qu’est ce qui me rend triste ?
- Qu’est ce qui me met en joie ?
Une fois que vous aurez fait la liste de vos déclencheurs d’émotion, vous saurez quelles situations éviter pour maintenir le bien-être dans votre centre émotionnel, qui se situe autour de votre plexus solaire.
Ce que vous pouvez également faire, c’est vous créer une boîte à outils émotionnelle pour exulter vos émotions, au fur et à mesure. Cela vous évitera que le vase ne déborde ou implose à l’intérieur de vous où explose au visage d’un proche.
C’est malheureusement ce qui arrive fréquemment, une personne peut avoir une réaction émotionnelle totalement inappropriée, sur une simple remarque, parce que son trop plein émotionnel a besoin de sortir. De la même manière, le burnout, la dépression ou encore la maladie sont des manifestations d’un émotionnel non maîtriser.
Avoir une bonne connaissance de Soi aide à maitriser son centre émotionnel. C’est à cela que sert le développement personnel : mieux se connaitre pour mieux maitriser son bien-être interne et ses sources de bien-être externes.
Par ailleurs de plus en plus de techniques vous éclairent sur les mécanismes somato-émotionnels qui agissent sur vous. Les émotions sont
très souvent la source de maux physiques et mentaux. Si vous n’avez pas su maintenir votre bien-être, certaines techniques holistiques comme le Processus Neurolink vous aident à vous débarrasser des émotions qui se sont installées, en vous, et qui créent des disfonctionnements. Vous pouvez découvrir cette technique innovante ici sur le site de l'institut Neurolink.
L’aspect mental
J’ai choisi de développer la partie psychologique en dernier car c’est souvent le mental qui gère, en grande partie, nos vies !
Pourquoi est-ce le mental qui nous dirige ?
Parce que nous avons été éduqués ainsi. Dès le plus jeune âge, nous apprenons à raisonner. L’école base ses apprentissages à 80% sur des aspects rationnels. L’hémisphère gauche qui est celui qui raisonne et s’attache aux aspects analytiques et logiques est beaucoup plus sollicité que le droit qui est l’hémisphère des émotions.
Notre mental fonctionne en permanence, et selon la façon dont il a appris à marcher, il peut contribuer ou pas à notre bien-être.
Depuis quelques années, le terme « mindset » est très utilisé en développement personnel. Il parle de l’état d’esprit d’un individu. Dans mes coachings, je vois nettement la différence entre les personnes qui regardent le verre à moitié vide et celles qui regardent plutôt le verre à moitié plein. La vision du monde (concept de la PNL – programmation-neuro-linguistique) prend tout son sens.
En effet, votre vision de vous-mêmes, des autres, des évènements et de l’environnement influe de façon considérable sur votre bien-être. Plus votre vision est positive et flexible et plus vous pourrez augmenter vos curseurs bien-être.
Comment avoir un état d’esprit favorable à votre bien-être ?
Avec un chemin de 30 années de développement personnel, j’ai expérimentée de nombreuses pistes pour améliorer son mindset.
Il me semble que le regard que l’individu pose sur lui-même est la priorité pour avoir un état d’esprit favorable au bien-être. L’amour et l’estime de soi sont indispensables à se sentir bien. Si vous ouvrez les yeux chaque matin en regardant tout ce que vous n’aimez pas en vous, vous ne parviendrez pas à atteindre un bien-être réel et durable.
Pour développer l’estime de soi, je vous conseille le livre de Christophe André : « Imparfait, libre et heureux ». Je vous invite également à faire des stages de développement personnel pour développer, de préférence en groupe, l’amour de Soi. C’est l’un des aspects central que nous privilégions lors du Voyage du Héros.
Une fois que vous vous aimez tel que vous êtes et que vous connaissez mieux vos modes de fonctionnement, il est plus facile d’aimer les autres avec justesse et longévité.
Les personnes qui font l’erreur d’aimer les autres avant de s’aimer elles-mêmes se trouvent dans une posture qui, à terme, n’est pas juste ni pour elle-même, ni pour les autres. Sans parler du costume de sauveur qui vient souvent au secours des autres pour éviter de s’occuper de soi.
Si vous ne parvenez pas à rester seul(e), à penser à vous et à vous privilégier avant toute autre source extérieure, je vous recommande de prioriser cette quête de vous-même. C’est, selon moi, un passage obligatoire vers le bien-être profond et durable.
Dans un second temps, j’aimerai évoquer les personnes qui ont tendance à regarder l’environnement dans lequel nous vivons avec une vision assez "dramatique". J’en rencontre de plus en plus dans mes formations. Ces personnes ont peur de l’avenir de l’humanité. Elles ont une tendance au catastrophisme, largement relayé par les média.
Au passage, je vous déconseille de regarder les informations car elles ne favorisent pas un bon état d’esprit, au contraire ! Si vous voulez avoir de l’information, allez la chercher vous-même. Ne laissez pas l’environnement vous assaillir de nouvelles qui vont vous mettre dans la peur et vous empêcher de trouver la paix.
Et si plutôt que de regarder la terre comme une planète en péril, vous lui faisiez confiance !
La terre, tout comme la nature, s’ajuste à ce qu’elle vit. L’être humain en est tout à fait capable aussi. Blâmer l’humain pour toutes ces erreurs de traitement n’aidera pas à changer l’avenir. En revanche, contribuer à créer un monde meilleur et plus respectueux de l’environnement a du sens. C’est pourquoi j’ai à cœur d’accompagner des entrepreneurs qui vont dans ce sens.
Comment mettre notre mental au service de notre bien-être ?
La façon de le faire pourrait paraitre simple. Il suffit de devenir conscient(e) de ses pensées. Or nous avons 44 pensées par minutes ! Ça fait beaucoup pour pouvoir les maitriser et les orienter pour qu’elles nous contribuent.
Pour autant, vous pouvez commencer par des choses simples comme mettre de la conscience sur :
- Vos croyances : transformer les croyances négatives et limitantes
- Vos points de vue fixes : gagner en ouverture et flexibilité
- Vos jugements, sur vous-mêmes, sur les autres et sur l’environnement
- Vos affirmations : les transformer de façon positive et contributive
Pour cela, je vous invite à note de vos croyances, jugements, et pensées négatives et limitantes et de les transformer. Cela vous entrainera à avoir un état d’esprit orienté vers votre bien-être.
D’autre part, n’essayez pas de tout contrôler. Le contrôle est un poison qui donne d’ailleurs de gros maux de tête (une majorité de personnes atteintes de fortes migraines sont dans l’ultra contrôle). J’aime beaucoup cette recommandation qui dit : « donnez-moi le courage d’accepter ce que je ne peux changer, la force de changer ce que je peux et la sagesse de faire la différence entre les deux ».
Le contraire du contrôle est le lâcher prise, développez le, le plus possible. Vous pouvez consulter l’article dédié à ce sujet sur mon blog.
Pour clôturer cet article que je pourrai développer bien plus que cela, j’ai envie de vous inviter à prendre conscience que vous êtes maitre de votre bien être. Même si vous n’avez pas les automatismes pour le créer, vous pouvez vous les approprier. Vous pouvez aussi être épaulé(e) par un coach ou un thérapeute qui vous aidera à aller plus vite et plus en profondeur.
Votre attitude et vos choix d’aujourd’hui créeront votre bien-être de demain !
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